Dispositifs de gestion des eaux pluviales : choix et calcul du dimensionnement

La conception d’une gestion efficace des eaux pluviales repose sur le choix des dispositifs adaptés et un dimensionnement précis. Découvrez ici les solutions possibles, les critères de choix et les règles à appliquer pour calculer les volumes et débits nécessaires, en vous appuyant sur la réglementation (notamment RESEAU31).

🔍 Comment choisir les dispositifs adaptés ?

Le choix dépend de plusieurs critères :

  • la capacité d’infiltration du sol (issue de l’étude hydraulique) ;
  • la surface imperméabilisée créée par le projet ;
  • la topographie du terrain et les contraintes environnementales ;
  • le débit de fuite imposé (ex. 5 l/s/ha selon RESEAU31).

Les dispositifs les plus courants sont :

  • noues d’infiltration : fossés végétalisés qui favorisent l’infiltration ;
  • cuves de rétention : stockent temporairement les eaux avant rejet à débit contrôlé ;
  • bassins d’infiltration ou de rétention : réservoirs enterrés ou à ciel ouvert ;
  • chaussées drainantes : permettent l’infiltration sous les voiries ;
  • pompes de relevage : en cas d’impossibilité d’écoulement gravitaire.

📐 Comment calculer le dimensionnement ?

Le dimensionnement doit garantir que :

  • les volumes stockés absorbent une pluie de référence (minimum décennale selon RESEAU31) ;
  • les débits rejetés n’excèdent pas le seuil réglementaire ;
  • la vidange des ouvrages se fait en moins de 24 à 48 h selon les cas.

Les principales données à intégrer :

  • surface imperméabilisée (m²) ;
  • coefficient de ruissellement (ex. 1 pour une toiture, 0,5 pour une terrasse végétalisée) ;
  • pluie de référence : volume d’eau attendu pour une période de retour (ex. 10 ans) ;
  • débit de fuite autorisé (déterminé par le règlement local).

Formule type :

Volume = Surface imperméabilisée × Coefficient de ruissellement × Hauteur de pluie

💡 Bonnes pratiques à respecter

  • Privilégier l’infiltration naturelle dès que le sol le permet.
  • Prévoir des dispositifs combinés (infiltration + rétention) pour maximiser l’efficacité.
  • Adapter les dispositifs aux contraintes locales (pente, voisinage, environnement).
  • Prévoir l’entretien des ouvrages : accès, nettoyage, contrôles réguliers.

Les projets doivent être validés par des notes de calcul détaillées et des plans conformes au règlement (ex. RESEAU31).

Conclusion

Le bon choix des dispositifs et leur dimensionnement rigoureux sont la clé d’un projet conforme et durable. Ils permettent de protéger votre terrain, vos voisins et l’environnement tout en respectant les exigences réglementaires. N’hésitez pas à consulter des professionnels pour sécuriser votre conception.